Tünde Deak et Léopoldine Hummel, en partenariat avec La Comédie de Valence.
À partir d’une chanson traditionnelle hongroise, Tünde Deak et Léopoldine Hummel se demandent comment les langues peuvent façonner nos identités. Il arrive de fredonner tout bas des airs que l’on connaît depuis toujours, des airs qui se sont transmis à travers le temps.
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MARDI 19 MARS - 20h
► ALBON-D'ARDÈCHE - Salle de Mournet
Tout public. Durée : 1h.
Une langue, c’est d’abord une musique qui se transmet au-delà du sens. À partir d’une chanson traditionnelle hongroise, Tünde Deak et Léopoldine Hummel se demandent comment les langues peuvent façonner nos identités.
Il arrive de fredonner tout bas des airs que l’on connaît depuis toujours, des airs qui se sont transmis à travers le temps et qui deviennent les gardiens d’histoires oubliées et de langues dont on ne connaît parfois plus le sens. Ces mélodies que l’on porte secrètement en soi, ces airs qui façonnent notre rapport à nous-même et aux autres, sont comme des «chansons-cabanes». Ladilom est au départ une chanson populaire hongroise. Tünde Deak l’a fredonnée à la musicienne et comédienne Léopoldine Hummel pour créer un Vive le Sujet! au Festival d’Avignon. À Valence la saison dernière, elles sont allées à la rencontre de personnes dépositaires d’une double culture, ayant vécu elles-mêmes ou dans leur famille un déplacement géographique, un changement de langue, un déracinement pour explorer les dimensions affectives et politiques des chansons-cabanes. Accompagnées de ces chansons et de ces voix nouvelles, elles prennent la route en Comédie Itinérante à la recherche d’autres chansons oubliées, de mélodies qui sifflent entre les branches des arbres ou sous le halo des réverbères. Donner à entendre ces mélodies, c’est multiplier notre manière d’écouter le monde. Ladilom est une invitation à tendre l’oreille.